NOUVEAU DOMAINE D’ACTION « MIGRATION ET FUITE »:
LE ECCHR REPONDS AVEC DES MOYENS JURIDIQUES A LA VIOLENCE DE LA POLITIQUE DE FORTIFICATION DES FRONTIERES EXTERIEURES DE L’UE
L’UE accepte avec sa politique brutale de fortification de ses frontières extérieures la mort d’innombrables réfugiés et migrants. Les victimes des patrouilles de l’agence frontalière européenne FRONTEX, les victimes de maltraitance commises par des policiers de différents états de l’UE ainsi que les victimes de reconductions violentes (PUSH PACKS) n’ont de fait par la possibilité de réclamer leurs droits devant une cour européenne de justice. Le ECCHR analyse depuis début 2014 les bases juridiques des modalités de reconductions de l’UE et en documente les conséquences. Les premiers dossiers juridiques du nouveau domaine d’action « Migration et Fuite» concernent des victimes de PUSH BACKS. A coté des plaintes auprès de la cour européenne des droits de l’homme, des procédures juridiques dans les différents états de l’UE sont possibles.
Traduction: C.W. et L.J.C.
Brutale à la Frontière: L’Europe se ferme face aux réfugiés et à la migration
Avec des clôtures équipées de fils barbelés, des milliers de patrouilles en mer, dans les airs et au sol disposant de matériel de haute technologie et des accords de reconduction avec des pays limitrophes : L’Union Européenne investie des moyens considérables pour refouler les gens qui essaient d’échapper à la Guerre, la Persécution et la Misère de leur pays d’origine.
Bruxelles et les états membres justifient ce refoulement comme nécessité politique et juridiquement autorisé.
Mais des navires et bateaux chavirent ou coulent presque chaque semaine avec des réfugiés et migrants à bord au large de l’Italie ou de Malte. Des victimes et témoins font régulièrement part des maltraitances aux frontières de la Grèce avec la Turquie. Des hommes meurent encore et toujours en tentant de traverser la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Tout ceci prouve de façon dramatique l’échec de la politique d’asile et migratoire de l’UE- et tout particulièrement des modalités de reconduction.
Les refoulements et reconductions illégaux, appelés PUSH BACKS aux frontières extérieurs de l’Europe se font au mépris des droits élémentaires de l’Homme et des Réfugiés.
Dans les enclaves espagnoles de la Ceuta et de Melilla sur la côte d’Afrique du nord, la police frontalière procède régulièrement à une violence inouïe contre les réfugiés et migrants. Celui qui tente de rejoindre une de ces villes espagnoles pour entrer en Europe est déporté immédiatement au Maroc et sans qu’une demande d’asile soit examinée. Lors de ses pratiques il y a encore et toujours des morts et blessés. Mais les victimes sont de fait sans droits et n’ont aucune possibilité de se défendre contre ces excès de violence.
La ECCHR (Centre Européen pour les Droits Constitutionnels et Humains) sonde depuis 2014 les interventions juridiques possibles pour combattre ces pratiques de refoulement de l’UE et soutient les victimes des PUSH BACKS juridiquement par des actions individuelles.
Traduction: C.W. et L.J.C.
Textes originaux en anglais:
http://www.ecchr.de/Migration.html
http://www.ecchr.de/about.html
Textes originaux en allemand:
http://www.ecchr.de/Migration_und_Flucht.html
http://www.ecchr.de/ueber_ecchr.html
Textes originaux en espagnol: